Opinião Dulce Sarroeira

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La formation linguistique et le marché du travail

 

Les nouvelles politiques éducatives issues de la Communauté Européenne, ainsi que les orientations didactiques du Conseil de l'Europe (CE) concernant l'apprentissage des langues, ont changé le paradigme éducatif, mettant en relief la réflexion sur les perspectives, les approches et les méthodologies pédagogiques. Dans ce contexte de changement, le CE a proposé des outils travail de référence qui privilégient l’approche actionnelle, tels que le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues et la Plateforme de Ressources et de Référence pour une Education Plurilingue et Interculturelle.

 

Si nos étudiants vont travailler dans le secteur du tourisme, en général, ou dans l’hôtellerie et la restauration en particulier, ils auront besoin de travailler et de développer certaines compétences qui vont leur être requises dans le monde professionnel. Pour acquérir ou développer ces compétences, il leur faut participer activement au processus d’enseignement-apprentissage et mettre en pratique des activités autres que les langagières; surtout, il faut leur donner la capacité de penser et d’agir en langue étrangère, à travers le développement de projets qui correspondent à un besoin social/professionnel effectif : passer de l’agir d’apprentissage à l’agir d’usage. Effectivement, les besoins en langues sur objectifs spécifiques dépassent les besoins linguistiques et les savoir-faire professionnels.  

 

Il outre, il faut ouvrir les horizons de formation au développement des compétences prévues dans de DL 74/2006, qui règle le profil du jeune diplômé, telles que l’autonomie et la communication (rechercher, analyser, sélectionner, interpréter, résoudre des problèmes, communiquer aux publics spécialistes et non spécialistes, etc.…) dans une perspective plurilingue et pluriculturelle liée au marché du travail.  Ce n'est plus le savoir faire qui est en cause, mais le savoir penser pour savoir agir.